sexta-feira, 15 de fevereiro de 2013

Plan




De quelle manière les femmes d’antan ont influencées le statut des femmes d’aujourd’hui ?




Préliminaires 
Situation de la femme avant le XXe siècle.
La femme un sous-homme ?

Un combat juste mais difficile :
Condition de la femme dans le monde du travail.
Condition de la femme dans la politique.
La femme et le pouvoir. 
Exemple de la révolte féminine avec le mouvement des suffragettes.
Définition de ce terme et les personnages importants.

La lutte a-t-elle portée ses fruits ?
Comparaison entre les différents pays occidentaux.
Evaluation de la situation actuelle.



Préliminaires


Depuis la nuit des temps l'image de la femme reste négative et son infériorité apparaît comme une évidence dans l'histoire. 
En commençant par l'Antiquité, au Moyen Âge, où en allant jusqu'au sous régime, l'image d'une femme sous homme est clair. Dans le christianisme la femme est soumise devant l'homme et aucune égalité des sexes doit avoir lieu. La femme doit tenir à ce statut ambivalent qui est relié à la vierge Marie avec la pureté et la maternité. Chaque femme faisait l'objet de plaisanterie, de critiques sévères vis à vis du monde extérieur et surtout vis-à-vis d'un monde où l'homme été le seul dirigeant et représentant.
Comme disait Rousseau "La femme est faite pour céder l'homme et surtout pour supporter ces injustices". Toute leur éducation doit être relative aux hommes : Leur plaire, leur être utile, les conseillers, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce. 
À partir du moment où une femme lui disait oui pour se marier et encore si celle-ci avait le choix car la grande majorité connaissait des mariages forcés ou elle n'avait pas le choix de son mari. À partir de l'instant ou elle était mariée,elle perdait tous ses droits. Son mari avait le droit de la battre mais aussi de battre ses enfants, tout en ayant le droit bien évidemment d'avoir plusieurs femmes, tandis que sa femme, elle, connaissait la mort si par malheur elle tentait de le tromper. Elle lui devait donc fidélité jusqu'à sa mort. Ainsi en se mariant, elle devient une femme vouée à la maternité car pour les hommes les femmes ne sont que des symboles de la fécondité et de la fertilité. Celle-ci restera confinée à la sphère privée exclue de la citoyenneté, de la vie publique, elle connaissait alors une exclusion sociale. Ne pouvant suivre des études car toutes les femmes étaient interdites de fonction politique ou professionnel ce qui les ramenaient encore une fois a rester cloîtrées chez elles. Elle doit rester à sa place, qui est au foyer. Les femmes ne sont plus d'ailleurs appellées Les femmes, ils les appellent les "ménagères" ou même les "domestiques", faisant maintenant place à des violences verbales. Mais les femmes ne pouvaient rien contre ces hommes étant considérés comme supérieurs à elles . Elles faisaient toujours face a ces inégalités présentes dans tous les domaines sans aucun acte de défense car la plus grande inégalité était celle du partage des tâches a la maison, elles étaient victimes d'injustices ménagère. Cependant il ne faut pas oublier que ce stigmate d'infériorité de la femme est connu depuis des siècles.
Mais quelques exceptions vont alors avoir lieu malgré le fait que personne ne doutait de le supériorité des hommes dans le monde. 
Christine de Pisan, fille de Thomas Pisani va être la première femme de lettre ayant vécu de sa plume elle commença donc à changer la situation des femmes. Elle du gagner sa vie après avoir perdu son père ainsi que son mari. Elle décida de gagner elle même sa vie, chose très révolutionnante à un moment ou la femme est très loin d'être émancipée mais pour nourrir ses 3 enfants elle n'eu pas le choix. C'est ainsi que pendant près de 20 ans, elle gagna sa vie à travers des écrits concernant son malheur, après la demande des grands du royaume. 
On voit alors apparaître au XVII eme siècle, des philosophes féministe pour l'égalité des deux sexes. Comme François Poulain De La Barre qui veut que toute cette "discrimination" faite auprès des femmes ne cesse. 
"Nous sommes remplis de préjugés[...] De tous les préjuges, on n'en a pas remarqué de plus propre à dessein que celui qu'on a communément sur l'inégalité des sexes[...]". "Que pourrait-on trouver raisonnablement à redire qu'une femme de bon sens et éclairée présidât à la tête d'un parlement ou de tout autre compagnie? Il faut reconnaître que les femmes sont propres à tout."
 Au XVIII eme siècle on voit alors s'ouvrir une brèche dans la condition sociale des femmes. Les femmes de la grande bourgeoisie ainsi de l'aristocratie commencent à se divertir, elles tiennent désormais des "salons" ou tous les hommes se pressent d'aller. De grands philosophes tel que Voltaire ou Diderot portent des discours ambigus sur les femmes, tout en disant pourtant que la femme commence a être associée à la liberté et l'égalité. 
Arrive alors la révolution française qui va donner une chance a la femme , pour s'impliquer dans celle-ci. Pourtant des le début, cette révolution pose le principe de l'égalité de tous sauf de la femme, qui reste encore une fois exclus de la citoyenneté. Mais les femmes n'ont pas dit leur dernier mot, elles participent aux journées révolutionnaires, réclament des métiers libres. Durant cette révolution elles assistent à des réunions, apprennent à prendre la parole en public et émettre des opinions, chose complètement nouvelle pour ces femmes qui ne connaissaient que la sphère privée et la maternité. 
Un homme vient alors défendre la cause des femmes , Condorcet, qu'on surnomme "l'ami des femmes". Il pose le problème de l'égalité des sexes avec l'infériorité féminine. Après avoir vu cette démarche, deux femmes vont chercher à aller plus loin, surtout Olympe de Gouges qui fit une brochure dédiée à Marie-Antoinette sur la déclaration des droits de la femme et de la citoyenneté. Malheureusement elle fit guillotinée 2 ans plus tard. 
En clair, on peut constater que la révolution française a apporté des améliorations pour la femme au niveau du juridique car elles détiennent désormais le droit d'égalité dans l'héritage, la légalisation du divorce et ainsi supprimé le droit d'ainesse. 
Après l'écriture du code civil fait par Napoléon en 1804, citant dans l'article 213 que la femme doit obéissance à son mari, elle est de nouveau exclue de la vie publique, sous l'autorité de son mari. De plus ce calvaire va durer des années car le changement définitif du code civil sera effectué plus de 100 ans plus tard, en 1970. Viens alors la naissance du socialisme et du syndicalisme, plutôt réticent vis-à-vis des femmes. Car plusieurs hommes socialistes sont misogynes comme Proudhon qui cite : "L'homme invente, perfectionne, travaille, nourrit la femme[...] Celle-ci n'a même pas inventé son fuseau et sa quenouille." 
C'est en 1879, que les socialistes vont alors voter pour le principe d'égalité des sexes mais la lutte des classes va alors passer devant celle des sexes. Le mouvement des féministes commence, elles réclament des chances égales à celles des hommes ainsi que d'exercer toutes les professions. Mais surtout la scolarisation des filles. On voit alors l'apparition d'un combat pour une véritable démocratie. Beaucoup de pays réussissent ce combat en obtenant cette égalité mais mieux encore le droit de vote. Le front populaire, relègue encore la question du vote des femmes à plus tard, malgré le projet en faveur des femmes. La devise "Travail, Famille, Patrie" reprend de rigueur, les femmes gardent leur place au foyer. 
Nous allons approfondir l'étude de la femme en commençant à traiter les conditions des femmes dans le monde du travail, qui on entraînées les femmes dans la politique, pour ensuite déboucher sur les femme et le pouvoir. On parlera ainsi de leur mouvement féministe. Pour finir par une comparaison entre les différents pays occidentaux, ainsi que la situation actuelle des femmes. 

Conditions de la femme dans le monde du travail

L'arrivé de la femme dans le monde du travail n'est pas à cause de la guerre. La loi de 1907, donnant aux femmes mariées la libre disposition de leur salaire prend acte de leur salarisation de plus en plus massive. Malgré le fait que l'homme garde l'image du chef de famille qui doit nourrir celle-ci et que la femme n'apporte qu'un salaire "d'appoint". En 1914, les femmes représentent 36,7% de la population active, connaissant une augmentation d'emplois dans les bureaux, les commerces et même dans l'industrie à la faveur du développement du machinisme, de l'évolution des techniques de travail et de l'accroissement de la production. C'est alors qu'un changement va avoir lieu, petit à petit les femmes vont devoir remplacer les hommes envoyés au front. L'État vient alors effectuer les embauches, l'image la plus forte de la participation des femmes à l'activité industrielle restera les munitionnettes, avec aussi beaucoup d'autres métiers.  Beaucoup vont applaudir le dur travail que ces femmes vont faire en les qualifiant de patientes, monotones malgré le travail peu féminin qu'elles font. Ces dures travaux n'empêchent pas le fait qu'une fois en scène les femmes font preuve d'inégalité face aux hommes, avec des salaire constamment inférieurs. Pourtant leur conditions de travail sont très dures, avec plus de 14 heures de travail par jours, et de dures travaux la nuit. 

La répartition des femmes dans différents domaine:

  • 12 000 employés des pôles
  • 1 400 hôpitaux militaires 
  • 850 000 assurent la direction des exploitation
  • 300 000 épouses d'ouvriers assurent les revenus. 
Les femmes ont en charge plus du tiers des familles agricoles, elles sont désormais perçues plus que des femmes émancipées. Entre les deux guerres son taux restera élevé, malgré un infléchissement au milieux des années 1920. Le travail féminin se caractérise encore par une même exploitation spécifique sur la faiblesse des salaires, les emplois sont qualifiés, les fortes contraintes physiques et morales sur leur lieu de travail. La crise économique de 1930 va renforcer cette discrimination sexuelle faite envers les femmes. On constate alors une baisse de 700 000 travailleuses mais la crise économique ne serait pas entièrement responsable, car la baisse est nette avant 1937.

Mais c'est alors un nouveau domaine qui donne envie aux femmes de travailler l'agriculture même si elles y travaillent avant même les guerres. Car être agriculteur change, ce n'est pas une profession un état matrimonial au regard du droit. L'industrie vient à son tour se développer, les ouvrières sont plus nombreuses Dans les industries traditionnellement plus masculine, On peut parler d'une relative féminisation. Malgré l'arrivée du taylorisme, Les femmes préfèrent travailler dans ses usines que de travailler chez elle. Quant au tertiaire, il a une image positive de la femme. Deux Métier son talent reconnu comme étant ceux des femmes : Sage femme et institutrice , Qui sont les métiers prolongeant les rôles féminins de la sphère privée. 
Mais c'est alors à partir de 1945 que l'on peut remarquer la rapidité de l'entrée massive des femmes dans le monde du travail. Au cours du XXe siècle le taux de femme avait progressé au même titre que celui de l'homme avec 36 % des actifs chez les femmes.Mais après jusqu'en 1960 celui-ci a diminué avec seulement 28 % des femmes travaillant. Mais depuis 40 ans, je connais une remontée spectaculaire. Tandis que le taux d'activité chez les hommes n'a pas augmenté, celui de la femme a plus que doublé passant de 6,5 à 14 millions de 1960 à 2000. Pourtant même la crise n'a pas ralentit leur remontée. Elle présente en 2000, près de 48 % de la population active L'une des plus grandes progressions vu en Europe en quatre ans avec 44,7%. De nouveaux emplois sont apparus, elle passe de la production domestique et industrielle a des emplois de service.Cette activité professionnelle leur garantit désormais une grande autonomie, chose qu'auparavant elles ne connaissaient pas. Désormais, on continue même leur travail durant leur grossesse et même après avoir eu plusieurs enfants. La femme est-elle aussi une grande ressource financière aux côtés de son mari. Malgré le fait qu'encore deux ans avant la femme était encore là plus touchés par le chômage ou même que la féminisation d'une activité professionnelle film est plus souvent avec la dévalorisation et la déqualification. Une fois encore la femme dans le monde du travail a su montrer sa place et qu'elle pouvait être égal à l'homme sur ce plan.

Condition de la femmes dans la politique





Avant la Première Guerre mondiale, les femmes étaient généralement considérées comme intellectuellement inférieures et ne pouvant pas penser par elles mêmes. Il paraissait donc évident qu'elles ne pouvaient prétendre aux même droit que les hommes. Les affaires politiques étaient considérées comme hors de portée de l'esprit féminin et il n'était donc pas question que les femmes puissent voter. Le droit de vote est la voix d'un peuple. Les femmes qui n'avaient pas le droit de voter étaient privées d'une liberté d'expression essentielle. 


Les britanniques de plus de 30 ans eurent le droit de vote en 1918, mais les femmes de 18 ans et plus l'obtinrent dix ans plus tard. Les français purent bénéficier de ce droit à partir de 1945. 


LE DROIT DE VOTE EN FRANCE
Le 24 mars 1944, par 51 voix contre 16, l'assemblée consultative d'Alger vote l'amendement Grenier qui accorde le droit de vote aux femmes dans tous les scrutins, sans aucune restrictions. 
Le 21 avril, le CFLN publie l'ordonnance concernant l'organisation des pouvoirs publics en France après la Libération. Article 9 "Les municipalités ou délégations spéciales sont chargées d'inscrire les femmes sur les listes électorales. (…)" Article 17. "Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes." La Consitution de 1946 dit: "La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droit égaux à ceux des hommes." 

Le 29 avril 1945, aux élection municipales, les Françaises votent pour la première fois. Pourtant, à la veille de ce vote historique, aucun journal ne mentionne le fait. Pourtant dès le lendemain on peut voir dans le journal La Voix du Nord  des articles comme "Les premières au poste à peu près partout, elles votèrent dès les premières heure. (…) On faisait la queue dès 9 heures devant les urnes : 75% de femmes." Le nombre de femmes à voter était légèrement supérieur à celui des hommes, on comptait 14,7 millions de femmes contre 12,6 millions d'hommes. 

LES ARGUMENTS CONTRE LE DROIT DE VOTE DES FEMMES. 

James DE COQUET dans Le Figaro du 23 octobre 1922:   "Il faut vous résigner a rester femme, car c'est la plus belle condition qui soit, et ne pas vous efforcer à nous ressembler (…). Le jour où vous prendrez part aux élections, il sera décent que vous ayez des opinions politiques. (…° Vous avez des vertus, et même des qualités, mais elles seraient inopérantes dans les comité électoraux ou au sein de la commission du budget, et de même que le plus subtil législateur ne réussirait de sa vie à bâtir un chapeau ou a consoler un enfant qui pleure."
Alexandre BÉRARD, sénateur radical de l'Ain, le 3 octobre 1919: "Avec la mentalité catholique de la grande majorité des femmes de notre pays (…) donner le droit de vote aux femmes, ce serait aller à un grave péril (…).

La femme et le pouvoir


La féminisation des gouvernements est un phénomène extrêmement récent, très visible et parfois surestimé (on ne compte qu’une dizaine de femmes chefs d’États ou de gouvernements dans le monde). L'acces au pouvoir executif peut paraître plus facile que l'acces au pouvoir legislatif.  


Les femmes au gouvernement

Elles sont rares et discrètes dans l’histoire. Qui connaît le nom des premières femmes au Gouvernement, ou de la première femme ministre ? Quant à Edith Cresson, première Premier ministre (mai 1991-avril 1992), son passage à Matignon ne laisse pas de trace majeure dans l’histoire. Une exception : Simone Veil, ministre de la Santé dont le nom est associé à une loi marquante pour les droits des femmes, qui fut la première présidente du Parlement européen et bénéficia d’une popularité exceptionnelle. La féminisation des gouvernements est un phénomène extrêmement récent. C’est dans ce contexte qu’il faut se rappeler la désignation de Ségolène Royal par son parti comme candidate à l’élection présidentielle de 2007. Soixante-dix ans plus tôt, les trois femmes secrétaires d’État n’avaient encore ni droits civiques ni droits civils.La féminisation des gouvernements s’opéra lentement dans les démocraties occidentales. De leur côté, les dictatures rejetaient tout partage du pouvoir entre les sexe. Il fallut attendre 1979 pour que Margaret Thatcher s’impose comme Premier ministre. Mais la Dame de fer restait un cas isolé. Aujourd’hui, les femmes chefs d’États sont moins rares. L’Allemagne, le Chili, le Libéria sont dirigés par des femmes et la multiplication des candidates potentielles au pouvoir suprême ‑ aux États-Unis comme en France ‑ indique un changement en train de s’opérer.La France avec 18,5% de femmes parmi ses députés se situe au 58e rang mondial et reste en dessous de la moyenne européenne qui frôle les 20%. La campagne pour la parité, la loi de 2000 créèrent un choc dans l’opinion et révélèrent l’ampleur de la discrimination subie par les femmes, en particulier dans le scrutin uninominal.

Les femmes de pouvoir dans le monde :

- Royaume-Uni : Margareth Thatcher, premier ministre (1979)
- Inde : Indira Gandhi, premier ministre (1968)
- Irlande : Mary McAleese, présidente (1997 et 2004) ;
- Canada : Michaëlla Jean, 27ème gouverneur général (2006) ;



Le président Valéry Giscard d’Estaing nomma 9 femmes entre 1974 et 1981 : Simone Veil, Françoise Giroud, Hélène Dorlhac, Alice Saunier-Séïté, Annie Lesur et Christiane Scrivener, Nicole Pasquier, Monique Pelletier et Hélène Missoffe. Le pourcentage de femmes passe de 3 % sous la présidence de Georges Pompidou à 9,5 %. Pour la première fois depuis 1947, une femme est ministre : Simone Veil, ministre de la Santé, comme. Un nouveau secteur spécialisé apparaît, la Condition féminine. La France se place désormais à l’avant-garde mondiale pour le nombre de femmes ministres, juste derrière la Suède, à la fin des années 1970. On peut expliquer cette naissance du feminisme d'etat par la pression du feminisme de contestation.




Fonction des femmes au gouvernement

Mises sous tutelle de leurs ministres respectifs, sans budgets propres, les trois premières femmes au Gouvernement inspirent une certaine méfiance. La duree de leur fonction est en general tres courte.Les fonctions qui leur sont attribuées répondent à une division sexuée du travail traditionnelle. 7 sur 18 ont une mission en rapport avec l’enfance, la jeunesse et l’éducation ; 4, dont deux ministres, avec la santé.  La féminisation ne concerne pas les grands ministères comme celui des Finances, de l'Intérieur, des Affaires étrangères ou de la Défense.La question principale concernant la legitimite tourne autour du statut de la femme. La position des femmes dans la politique a evolue tres lentement en France. Les femmes n'etaient absolument pas admises au gouvernement. Mais Valery Giscard d'Estaing a renverse ces idees sexistes et a engage des femmes au gouvernement. A partir de la, le pourcentage des femmes dans la politique ne fait qu'augmenter.

Le mouvement féministe: les Suffragettes

  "Suffragettes" est le nom donné à un mouvement féministe qui se développe au Royaume-Uni au début du XXème siècle. Les Suffragettes vont très rapidement fasciner le peuple anglais et l'ensemble de l'Europe, certains sont enthousiastes à l'idée d'une politique militante radicale. 

  Le mouvement est né en 1865, elles revendiquent entre autre le droit de vote pour les femmes. 
En quoi les Suffragettes ont-elles permis à l'Angleterre d'être l'un des premiers pays d'Europe à accorder des droits politique aux femmes?

  Les mouvements féministes ont permis le droit de vote des femmes et l'élimination de certain préjugés et d'injustices. Les Guerres Mondiales on aussi favorisées le travail des femmes à l'extérieur. 


Revendication des féministes: 

  • droit de vote
  • accès à l'instruction
  • accès à l'emploi
  • égalité des salaires
  • accès libre à la contraception
  • le droit d'avorter
  • viole reconnu comme crime
  • libre disposition de leurs salaires et de leurs biens


  Les Suffragettes et leurs manifestations.

Ce mouvement est né en 1865 en Grande Bretagne, mais il prit une forme plus radicale entre 1903 et 1917. Emmeline Pankhurst, fondatrice et dirigeante du WSPU (Women's Social and Political Union) est une des Suffragettes les plus connues. Les changement se font aussi sentir en France. En juin 1908, les Suffragettes commencent à faire la promotion du journal "Votes for women" encourageant les femmes londoniennes à réclamer le droit de vote. Le nombre important de leur manifestations démontrait qu'il fallait prendre ces Suffragettes au sérieux. En 1912, les Suffragettes du Pankhurst, détruisent les vitres des domiciles de plusieurs hommes politiques. Les nombreuses manifestations des Suffragettes à entraîné en 1917 un débat au parlement britannique au sujet du droit de vote pour les femmes. Le premier ministre donne alors le droit de vote aux femmes pour les élections de décembre 1918. Mais seul les femmes de plus de 30 ans, c'est alors en 1928 que les femmes furent autorisées à l'âge de 21 ans. Grâce à toutes ces femmes courageuses, le droit de vote fut ensuite établi dans de nombreux pays et beaucoup de femmes créée ensuite des mouvement féministe afin  de bien montrer que les femmes étaient égale aux hommes. 


"Les Suffragettes, ni paillassons, ni prostituées." 

"À la veille de la Journée de la femme, Arte propose un documentaire de Michèle Dominici, Les suffragettes, ni paillassons ni prostituées, qui revient sur ces années de combat des Anglaises pour parvenir à obtenir le droit de vote.
La réalisatrice a choisi de retracer ce combat non pas d'une façon sociologique mais historique. Elle raconte ces années d'engagement pour qu'enfin le Royaume-Uni parvienne au suffrage universel, à travers le portrait de cinq femmes, pivots essentiels dans cette aventure : Selina Cooper, Millicent Garrett Fawcett, Emmeline Pankhurst, Teresa billington Greig et Emily Wilding Davison."

Le mouvement des suffragettes

"Je n'ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c'est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comprotement ne permet plus de me confondre avec un paillasson." Rebecca West, 1913

En 1897, Millicent Fawcette fonda l'Union Nationale pour le Suffrage Féminin (National Union of Women's Suffrage) pour obtenir le droit de vote des femmes. Espérant y parvenir par des moyens pacifiques, Fawcett donna des arguments pour convaincre les hommes, seule à avoir le pouvoir de donner le droit de vote aux femmes. Elle y en évidence par exemple que les femmes devaient obéir aux lois et donc devraient avoir le droit de participer à leur création.



En 1903, Emmeline Pankhurst fonda l'Union Social et Politique Féminine (Women's Social and Political Union, WSPU) et avec ses deux filles Christabel et Sylvia ainsi qu'un groupe de femmes britannique nommé suffragettes, comment ça une bataille plus violentes pour obtenir l'égalité entre hommes et femmes.

En 1905, Christabel et Annie Kenney furent arrêtées pour avoir crié des slogans en faveur du vote féminin lors d'une réunion politique du Parti Libéral. Elles choisirent l'incarcération au lieu de payer une amande. Ce fut le début d'une suite d'arrestations suscitant la sympathie du public pour les Suffragettes. Celles-ci se mirent à brûler des institutions symboles de la suprématie masculine qu'elles combattaient: une église ou un terrain de golf réservé aux hommes par exemple. Des grèves de la faim suivirent dans les prisons. La police tenta de les obliger à manger, mais cela ne les arrêtait guère. Le gouvernement répondit sans succès avec la loi dite "chat et souris": quand une gréviste était trop faible, elle était relâchée plus réincarcérée une fois sa vie hors de danger. 



Durant la première guerre mondial, d'importante pénurie de main-d'œuvre masculine apparurent et les femmes durent occuper des emplois traditionnellement masculins. Cela provoca dans les esprits de nombreuses remises en question sur les capacités des femmes. La guerre causa une rupture au sein du mouvement des Suffragette. D'une part, le courant dominant représenté par le WSPU d'Emmeline et Chritabel Pankhurst appela à un "cessez-le-feu" dans leur campagne tant que durait la guerre et d'autre part, des Suffragette plus radicales, représentées pas le Women's Suffrage Federation de Sylvia Pankhurst, appelèrent à la poursuite des hostilités.

Nous sommes au début du XXème siècle, la popularité des Suffragettes met le gouvernement britannique dans une position délicate mais la Reine Victoria refuse de céder. La tension monte d'un cran. En juin 1913, dans un élan de provocation extrême la jeune Emily Wilding Davison se jète sous le cheval du roi et meurt. Les Suffragettes viennent de trouver leur premier martyre.