Depuis la nuit des temps l'image de la femme reste négative et son infériorité apparaît comme une évidence dans l'histoire.
En commençant par l'Antiquité, au Moyen Âge, où en allant jusqu'au sous régime, l'image d'une femme sous homme est clair. Dans le christianisme la femme est soumise devant l'homme et aucune égalité des sexes doit avoir lieu. La femme doit tenir à ce statut ambivalent qui est relié à la vierge Marie avec la pureté et la maternité. Chaque femme faisait l'objet de plaisanterie, de critiques sévères vis à vis du monde extérieur et surtout vis-à-vis d'un monde où l'homme été le seul dirigeant et représentant.
Comme disait Rousseau "La femme est faite pour céder l'homme et surtout pour supporter ces injustices". Toute leur éducation doit être relative aux hommes : Leur plaire, leur être utile, les conseillers, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce.
À partir du moment où une femme lui disait oui pour se marier et encore si celle-ci avait le choix car la grande majorité connaissait des mariages forcés ou elle n'avait pas le choix de son mari. À partir de l'instant ou elle était mariée,elle perdait tous ses droits. Son mari avait le droit de la battre mais aussi de battre ses enfants, tout en ayant le droit bien évidemment d'avoir plusieurs femmes, tandis que sa femme, elle, connaissait la mort si par malheur elle tentait de le tromper. Elle lui devait donc fidélité jusqu'à sa mort. Ainsi en se mariant, elle devient une femme vouée à la maternité car pour les hommes les femmes ne sont que des symboles de la fécondité et de la fertilité. Celle-ci restera confinée à la sphère privée exclue de la citoyenneté, de la vie publique, elle connaissait alors une exclusion sociale. Ne pouvant suivre des études car toutes les femmes étaient interdites de fonction politique ou professionnel ce qui les ramenaient encore une fois a rester cloîtrées chez elles. Elle doit rester à sa place, qui est au foyer. Les femmes ne sont plus d'ailleurs appellées Les femmes, ils les appellent les "ménagères" ou même les "domestiques", faisant maintenant place à des violences verbales. Mais les femmes ne pouvaient rien contre ces hommes étant considérés comme supérieurs à elles . Elles faisaient toujours face a ces inégalités présentes dans tous les domaines sans aucun acte de défense car la plus grande inégalité était celle du partage des tâches a la maison, elles étaient victimes d'injustices ménagère. Cependant il ne faut pas oublier que ce stigmate d'infériorité de la femme est connu depuis des siècles.
Mais quelques exceptions vont alors avoir lieu malgré le fait que personne ne doutait de le supériorité des hommes dans le monde.
Christine de Pisan, fille de Thomas Pisani va être la première femme de lettre ayant vécu de sa plume elle commença donc à changer la situation des femmes. Elle du gagner sa vie après avoir perdu son père ainsi que son mari. Elle décida de gagner elle même sa vie, chose très révolutionnante à un moment ou la femme est très loin d'être émancipée mais pour nourrir ses 3 enfants elle n'eu pas le choix. C'est ainsi que pendant près de 20 ans, elle gagna sa vie à travers des écrits concernant son malheur, après la demande des grands du royaume.
On voit alors apparaître au XVII eme siècle, des philosophes féministe pour l'égalité des deux sexes. Comme François Poulain De La Barre qui veut que toute cette "discrimination" faite auprès des femmes ne cesse.
"Nous sommes remplis de préjugés[...] De tous les préjuges, on n'en a pas remarqué de plus propre à dessein que celui qu'on a communément sur l'inégalité des sexes[...]". "Que pourrait-on trouver raisonnablement à redire qu'une femme de bon sens et éclairée présidât à la tête d'un parlement ou de tout autre compagnie? Il faut reconnaître que les femmes sont propres à tout."Au XVIII eme siècle on voit alors s'ouvrir une brèche dans la condition sociale des femmes. Les femmes de la grande bourgeoisie ainsi de l'aristocratie commencent à se divertir, elles tiennent désormais des "salons" ou tous les hommes se pressent d'aller. De grands philosophes tel que Voltaire ou Diderot portent des discours ambigus sur les femmes, tout en disant pourtant que la femme commence a être associée à la liberté et l'égalité.
Arrive alors la révolution française qui va donner une chance a la femme , pour s'impliquer dans celle-ci. Pourtant des le début, cette révolution pose le principe de l'égalité de tous sauf de la femme, qui reste encore une fois exclus de la citoyenneté. Mais les femmes n'ont pas dit leur dernier mot, elles participent aux journées révolutionnaires, réclament des métiers libres. Durant cette révolution elles assistent à des réunions, apprennent à prendre la parole en public et émettre des opinions, chose complètement nouvelle pour ces femmes qui ne connaissaient que la sphère privée et la maternité.
Un homme vient alors défendre la cause des femmes , Condorcet, qu'on surnomme "l'ami des femmes". Il pose le problème de l'égalité des sexes avec l'infériorité féminine. Après avoir vu cette démarche, deux femmes vont chercher à aller plus loin, surtout Olympe de Gouges qui fit une brochure dédiée à Marie-Antoinette sur la déclaration des droits de la femme et de la citoyenneté. Malheureusement elle fit guillotinée 2 ans plus tard.
En clair, on peut constater que la révolution française a apporté des améliorations pour la femme au niveau du juridique car elles détiennent désormais le droit d'égalité dans l'héritage, la légalisation du divorce et ainsi supprimé le droit d'ainesse.
Après l'écriture du code civil fait par Napoléon en 1804, citant dans l'article 213 que la femme doit obéissance à son mari, elle est de nouveau exclue de la vie publique, sous l'autorité de son mari. De plus ce calvaire va durer des années car le changement définitif du code civil sera effectué plus de 100 ans plus tard, en 1970. Viens alors la naissance du socialisme et du syndicalisme, plutôt réticent vis-à-vis des femmes. Car plusieurs hommes socialistes sont misogynes comme Proudhon qui cite : "L'homme invente, perfectionne, travaille, nourrit la femme[...] Celle-ci n'a même pas inventé son fuseau et sa quenouille."
C'est en 1879, que les socialistes vont alors voter pour le principe d'égalité des sexes mais la lutte des classes va alors passer devant celle des sexes. Le mouvement des féministes commence, elles réclament des chances égales à celles des hommes ainsi que d'exercer toutes les professions. Mais surtout la scolarisation des filles. On voit alors l'apparition d'un combat pour une véritable démocratie. Beaucoup de pays réussissent ce combat en obtenant cette égalité mais mieux encore le droit de vote. Le front populaire, relègue encore la question du vote des femmes à plus tard, malgré le projet en faveur des femmes. La devise "Travail, Famille, Patrie" reprend de rigueur, les femmes gardent leur place au foyer.
Nous allons approfondir l'étude de la femme en commençant à traiter les conditions des femmes dans le monde du travail, qui on entraînées les femmes dans la politique, pour ensuite déboucher sur les femme et le pouvoir. On parlera ainsi de leur mouvement féministe. Pour finir par une comparaison entre les différents pays occidentaux, ainsi que la situation actuelle des femmes.
« Si une femme politique est jolie, on sous-entend qu’elle couche. Si elle est quelconque, on dit que c’est un “tas”. » de Elisabeth Guigou
sexta-feira, 15 de fevereiro de 2013
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