sexta-feira, 15 de fevereiro de 2013

Condition de la femmes dans la politique





Avant la Première Guerre mondiale, les femmes étaient généralement considérées comme intellectuellement inférieures et ne pouvant pas penser par elles mêmes. Il paraissait donc évident qu'elles ne pouvaient prétendre aux même droit que les hommes. Les affaires politiques étaient considérées comme hors de portée de l'esprit féminin et il n'était donc pas question que les femmes puissent voter. Le droit de vote est la voix d'un peuple. Les femmes qui n'avaient pas le droit de voter étaient privées d'une liberté d'expression essentielle. 


Les britanniques de plus de 30 ans eurent le droit de vote en 1918, mais les femmes de 18 ans et plus l'obtinrent dix ans plus tard. Les français purent bénéficier de ce droit à partir de 1945. 


LE DROIT DE VOTE EN FRANCE
Le 24 mars 1944, par 51 voix contre 16, l'assemblée consultative d'Alger vote l'amendement Grenier qui accorde le droit de vote aux femmes dans tous les scrutins, sans aucune restrictions. 
Le 21 avril, le CFLN publie l'ordonnance concernant l'organisation des pouvoirs publics en France après la Libération. Article 9 "Les municipalités ou délégations spéciales sont chargées d'inscrire les femmes sur les listes électorales. (…)" Article 17. "Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes." La Consitution de 1946 dit: "La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droit égaux à ceux des hommes." 

Le 29 avril 1945, aux élection municipales, les Françaises votent pour la première fois. Pourtant, à la veille de ce vote historique, aucun journal ne mentionne le fait. Pourtant dès le lendemain on peut voir dans le journal La Voix du Nord  des articles comme "Les premières au poste à peu près partout, elles votèrent dès les premières heure. (…) On faisait la queue dès 9 heures devant les urnes : 75% de femmes." Le nombre de femmes à voter était légèrement supérieur à celui des hommes, on comptait 14,7 millions de femmes contre 12,6 millions d'hommes. 

LES ARGUMENTS CONTRE LE DROIT DE VOTE DES FEMMES. 

James DE COQUET dans Le Figaro du 23 octobre 1922:   "Il faut vous résigner a rester femme, car c'est la plus belle condition qui soit, et ne pas vous efforcer à nous ressembler (…). Le jour où vous prendrez part aux élections, il sera décent que vous ayez des opinions politiques. (…° Vous avez des vertus, et même des qualités, mais elles seraient inopérantes dans les comité électoraux ou au sein de la commission du budget, et de même que le plus subtil législateur ne réussirait de sa vie à bâtir un chapeau ou a consoler un enfant qui pleure."
Alexandre BÉRARD, sénateur radical de l'Ain, le 3 octobre 1919: "Avec la mentalité catholique de la grande majorité des femmes de notre pays (…) donner le droit de vote aux femmes, ce serait aller à un grave péril (…).

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